A la flèche d’or hier soir, une belle soirée était de mise, 3 groupes y étaient mis en lumière dont Lanterns On The Lake.
Sur scène, Lanterns on the Lake sonne beau. Des guitares, une batterie, un violon et le chant d’Hazel Wilde ont emmené le public dans des mélodies nordiques aux consonances de contes et dans des contrées électriques, bariolées d’énergie.
Après Gracious Tide, Take Me Home et Until The Colours Run, Hazel Wilde (chant, guitare, piano), Paul Gregory (guitare, chant), Andy Scrogham (basse), Ol Ketteringham (batterie) et Sarah Kemp (violon) prennent toute leur ampleur sur scène.
Entre folk subtile et dream pop rageuse, Lanterns On The Lake cultive les contrastes, joue avec les crescendos pour un rendu atmosphérique et enchanteur.
Mêlant leurs titres anciens Your’ re almost there à ceux plus récents dont le magnifique Elodie, le psychédélisme chaud et les refrains vaporeux accompagnent ici des lames électriques.
Quelques ballades plus loin, l’intensité s’y mélange à une douceur joyeuse sans rien perdre d’un caractère écorché et sombre qui est leur identité.
Des vagues tempétueuses et des souffles amoureux alternent pour faire battre des veines couleur obscurité et offrir des mélodies intimistes, chargées de nostalgie et illuminées d’effluves du présent. Diluant le temps, distordant leurs notes, Lanterns Of The Lake irise sa douceur d’envolés suaves et excitées.
Alors des caresses d’harmonies comme ce Another Tale from Another English Town résonneront même bien après le concert.
Entre intimisme délicat et psychédélisme enchanteur, Lanterns on the Lake est un groupe à chérir sur scène et à redécouvrir urgemment sur disques. Quintet anglais aux envolées irisées, ils sont des maitres du genre, des guides amoureux à suivre par monts et vallées.